🧭 Histoire Géographie

« Les silhouettes de la Mémoire » au collège Barbey d’Aurevilly

Par PATRICIA JOAQUIM GUERREIRO, publié le vendredi 11 juin 2021 15:15 - Mis à jour le lundi 14 juin 2021 09:20
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Travail de mémoire sur la Shoah avec les classes de 3ème3 et 3ème6

Mardi 1er juin 2021, les 24 toiles réalisées par les élèves de deux classes de 3ème  avec l’artiste Cécile Maricale ont été installées dans le collège.

La rencontre et le travail avec la plasticienne ont été possibles grâce au dispositif de la DAAC du rectorat de Rouen, « Dialogue entre les Arts ».

De ce fait, Mme Natacha Petit, responsable académique du domaine Patrimoine, était présente pour le vernissage.

Mme Corinne Bouillot, présidente de l’association Pavé de Mémoire Rouen Métropole, était également avec nous.

Les élèves ont étudié deux familles pour lesquels des Pavés de Mémoire ont été posés devant leur dernier domicile à Rouen: la famille Frauenthal et Rechtchaft. Leurs noms sont sur la plaque commémorative de notre établissement.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces silhouettes sont là pour accompagner un travail de mémoire pour ne pas oublier toutes les personnes qui ont été assassinées sous le régime nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Il s’agit d’un travail pluridisciplinaire mené tout au long de l’année.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour cette inauguration faite en comité restreint du fait de la situation sanitaire, Mme De Wit, professeure de musique a dirigé une chorale avec les classes de 3ème6 et de 5ème1.

 

Nous remercions tous les collègues et partenaires qui ont rendu possible ce travail de mémoire et l’agent de maintenance des locaux, M. Jacques Bono ainsi que l’intendante Mme Claire Lorans.

Comment ces silhouettes ont-elles été réalisées ?

Cécile Marical est l’artiste plasticienne qui a organisé cette performance pour deux classes de 3èmeElle prépare des toiles blanches qu’elle enduit d’une peinture noire fraîche.

L’élève prend une posture, allongé au sol. Quatre camarades le soulèvent et le déposent dans la peinture fraîche. L’empreinte apparaît car les vêtements absorbent la peinture. À nouveau, l’élève est soulevé. Sans travail coopératif et solidaire, l’empreinte est impossible à réaliser.

L’empreinte apparaît par retrait, en lumière, sur le fond noir. C’est comme une photo : l’empreinte attrape l’instant qui ne se représentera pas.